Warning: call_user_func_array() expects parameter 1 to be a valid callback, class 'AGPressGraph\manipulator' does not have a method 'httpsCanonicalURL' in /home/clients/5261c9d657e00e28815b05a63122b0d3/web/wp-includes/class-wp-hook.php on line 286

Force fonctionnelle et Karate do

NDT : La préparation physique au Karaté est le plus souvent réduite à sa portion congrue dans les dojos européens. Quelques pompes et abdos en fin de cours et les pratiquants pensent avoir fait le boulot. Au mieux, ils courent ou s’astreignent à un entraînement de musculation en salle. La préparation physique fait pourtant partie intégrante de la pratique du karaté, en particulier dans les styles okinawaiens qui utilisent des outils un peu étranges, dérivés des outils agricoles (poids, jarres remplies d’eau, masse, etc…). Ne pas intégrer des séances spécifiques de préparation physique comme le font (ou le faisaient) les dojos traditionnels est donc une forme de perte de l’héritage de la voie. Ci-dessous une traduction d’un article de Jesse Enkamp – Champion national de Karaté en kata, finaliste de la Premier League WKF, auteur de nombreux écrits et fondateur du site KARATEbyJesse.com – qui pointe les similitudes fortes entre un des outils utilisés dans les dojos traditionnels et le Kettlebell. Ce dernier est l’expression moderne du premier. On verra que son utilisation a évolué mais que l’état d’esprit de l’utilisation est le même. Lors de sa création et de sa codification, le Karaté était un art martial loin des préoccupations sportives. Il n’avait pas d’autre objectif que l’efficacité maximale sans fioritures dans un combat pour défendre sa vie. Si les anciens considéraient nécessaire d’intégrer une dimension de préparation physique à leur entraînement c’est probablement parce que l’efficacité de l’art en dépendait. Et utiliser des exercices de musculation ou de cardio qui ne se transfèrent pas spontanément au mouvement technique (course à pied ou musculation moderne, etc…) n’est probablement pas la méthode la plus efficiente pour progresser en Karaté. Ce n’est pas pour rien qu’on a inventé les exercices dits de transfert pour éviter de détériorer le mouvement technique lorsque la musculation est utilisée comme outil de préparation physique : les préparateurs ont bien vu que la musculation, certes efficace à certains points de vue, devait être compensée. Les anciens l’avaient évidemment compris il y a fort longtemps et avaient codifié des exercices directement transférables à l’art plutôt que de pratiquer des exercices qui ne le sont pas. Ils n’avaient tout bonnement pas de temps à perdre. Et certains...

Valeurs morales communes aux Arts martiaux et au développement de la force.

Dans une récente publication sur son blog, Alexey Sénart (SFG Team Leader, SFB, SFL) traduisait un article d’Amy Morin intitulé « 13 choses que les gens mentalement forts ne font pas« . L’idée force était que, dès lors que le système StrongFirst ne promet pas de résultats immédiats sans un travail patient et rigoureux, il suppose une certaine force mentale pour s’y engager. Dans l’article traduit, l’auteure originelle interpelait le lecteur sur ses habitudes par comparaison avec celles des gens mentalement forts pour lui permettre de s’évaluer à cet égard. Dans le même ordre d’idée, dans l’article ci-dessous, Jesse Enkamp (Champion national de Karaté en kata, finaliste de la Premier League WKF, auteur de nombreux écrits et fondateur du site KARATEbyJesse.com) expose en substance qu’on est ceinture noire non seulement au dojo mais également en dehors et que c’est un mode de vie. En l’occurence, on parle de ceinture noire de Karaté, mais la réflexion vaut pour tous les arts martiaux ou sports de combats dans lesquels il existe des grades pour évaluer le niveau d’un pratiquant. Le propos a au moins le mérite d’amener le lecteur à s’interroger sur sa manière de vivre ses valeurs martiales ou son « Code d’honneur ». Les valeurs qui s’expriment dans le comportement d’une personne forte mentalement sont plutôt la conséquence de cette force mentale. A l’inverse, c’est le fait de décider de vivre les valeurs du Karaté – ou de son art martial – qui explique le comportement du porteur de la ceinture noire. Cela étant, mêmes si elles s’expriment différemment on trouvera aisément des valeurs communes aux deux approches. En cela, force (physique ou mentale) et arts martiaux sont étroitement liés. S’ils le sont dans les valeurs, ils doivent également l’être dans la pratique. Voilà encore une raison évidente qui doit conduire tout artiste martial ou pratiquant de sport de combat à développer sa force comme qualité physique fondamentale. C’est précisément ce que le système StrongFirst propose. Et ce n’est pas pour rien que, dans un précédent article, on avait pointé la communauté d’esprit ressortant des Dojo Kun (Code d’honneur) de différents styles de karaté et du judo, d’une part et du Code StrongFirst, d’autre part.   *  ...

Préparer un Combattant MMA

Traduction d’un article de Pavel Macek, SFG Team Leader, SFB, SFL et professeur de Wushu (Hung Kyun) et MMA Pavel propose ici le programme d’entraînement qu’il a élaboré pour la préparation de Viktor Pesta en vue du combat UFC qu’il a disputé et brillamment remporté le 26 janvier 2015. Son adversaire, Konstantin Erokhin, est connu pour être particulièrement explosif et pour gagner ses combats très rapidement, au premier round. Pesta s’était donc préparé pour être capable de résister à ses assauts et de tenir la distance sur trois rounds d’intensité extrême. ____________________________________________________________________________________________ Le 24 janvier 2015, Viktor Pesta gagnait par décision unanime contre Konstantin Erokhin. Vous trouverez ci-dessous le secret de sa préparation physique. Le coach de MMA de Viktor, Dan Barták, et sa salle, Penta Gym Prague ont été élus respectivement meilleure salle de MMA et meilleur entraîneur de MMA pour 2014. Viktor est parti pour la  Suède au Allstars Training Center puis pour les Etats Unis chez Alliance MMA pour s’entraîner avec l’élite des Coaches et des athlètes MMA comme Alexander Gufstasson et Phil Davis. Pour ce qui concerne la préparation au MMA, il avait donc une super préparation. Pour la force et la condition physique, d’un autre côté, c’était une autre histoire. Viktor indique : « Avant, pour la condition physique et la force, je n’avais pas une approche systématique. Je faisais de temps en temps un WOD CrossFit, du circuit training ou j’allais dans une salle de musculation classique« . Il était temps d’améliorer cela. Notre salle KB5 Prague a pris en charge sa préparation physique. Vous trouverez ci-dessous un résumé de la préparation basique pour Viktor et ses frères d’armes. Pendant votre lecture, vous noterez que tout ce que nous avons fait tendait à améliorer sa technique sportive. Tout ce qui aurait pu l’altérer était implacablement évité ou supprimé. Une leçon de choix pour l’entraînement de tous vos clients – qu’ils soient athlètes ou Monsieur et Madame tout le monde. QUALITE DE MOUVEMENTEn premier lieu, Viktor (comme les autres combattants) a passé un screening FMS  et lui avons donné des exercices correctifs pour éliminer les limitations d’amplitude de mouvement et libérer sa puissance (étirements des ischios et des fléchisseurs des hanches et exercices de mobilité de...

Sushi, Sake, Karate & Kettlebells

Traduction d’un article de Gary Music, SFG II, expert en arts martiaux, notamment 7ème dan de Shurite Kempo,  [NDT : Cet article vous donne la vision d’un expert en arts martiaux également instructeur de l’entraînement avec Kettlebells de ce que peut être la préparation physique à la compétition. Il n’a valeur que d’information et ne peut être envisagé que pour des athlètes chevronnés qui tirent au niveau national, voire international.  Comme vous avez pu le constater dans d’autres articles, cet expert n’accorde aucune place à la musculation traditionnelle avec exercices d’isolation dans la préparation physique aux arts martiaux ou aux sports de combat.] *             *              * Petit guide du succès à l’usage du compétiteur de karaté « Etre précis ou rapide n’est pas toujours ce qui compte le plus. C’est la volonté. J’ai découvert très tôt que la plupart des hommes, quels que soient leur motif ou leur besoin, n’ont pas la volonté. Ils clignent de l’œil ou soufflent avant d’appuyer sur la gâchette… et ne tirent pas » — J.B Books dit « Le dernier des Géants », joué par John Wayne. « Les grands guerriers des temps anciens cherchaient d’abord à être invincibles et attendaient que leurs ennemis soient vulnérables » — Sun Tzu sur l’entraînement *             *              * Attention : ceci est un programme d’entraînement spécifique mis au point pour des compétiteurs de niveaux national et professionnel seulement, sous la supervision directe d’un entraineur. Il est conseillé aux autres de suivre le programme d’Enter the Kettlebell pour développer leur force et de pratiquer leur sport séparément. Le karaté et les Kettlebells vont parfaitement ensemble. En particulier si vous suivez la doctrine Hardstyle. De la même manière que les sushis accompagnent parfaitement le saké, les Kettlebells et le karaté constituent une combinaison exceptionnelle pour développer la condition physique, la force, la vitesse, la puissance et les aptitudes nécessaires à la compétition. Pourquoi avoir cité John Wayne ? L’entraînement présenté ci-après est difficile et vous allez avoir besoin de toute votre volonté. Comme le personnage de John Wayne l’enseigne à son jeune élève, la plupart des hommes...

« Vous devez être fort d’abord ». Interview de Pavel Tsatsouline

Traduction de l’interview accordée le 13 avril 2015 au site Tactical 360 de 5.11 Pavel Tsatsouline a initié une révolution dans le travail de la force en dévoilant les avantages de l’utilisation des Kettlebells. Sa société StrongFirst est leader en matière de développement de la force  avec ses programmes utilisés par l’élite des troupes militaires, des pratiquants d’arts martiaux, des compétiteurs de sports de force et des personnes recherchant des bases solides pour leur vie quotidienne.  Nous avons pris quelques instants pour en apprendre plus sur StrongFirst, les Kettlebells et leurs fondamentaux Qu’est ce qui vous a décidé à créer StrongFirst ? Il y a une réplique particulièrement forte dans Opération Dragon : « Sparte, Rome, les chevaliers en Europe, les samouraïs… vénéraient la force. Parce que c’est la force qui rend toutes les autres valeurs possibles. » Comment le Kettlebell a-t-il pris une telle importance dans votre travail de la force et comment cela a-t-il été accueilli lorsque vous l’ avez importé en occident ? J’ai fait découvrir l’instrument en 1998 au travers d’un article paru dans MILO, un journal pour les passionnés des sports de force. Les lecteurs de ce magazine sont des types qui portent des pierres, tordent de l’acier, de sorte que c’était exactement leur terrain de jeu. Ils ont été les premiers adeptes. Au moment où j’ai commencé à enseigner dans la première session de certification d’instructeurs, trois ans plus tard, le Kettlebell a attiré l’attention des militaires et des pratiquants d’arts martiaux. Utilisés correctement, le Kettlebell produit des gains exceptionnels dans toutes les composantes de la forme physique et ces durs au mal l’ont immédiatement admis. Regardez l’expérience d’Eric Frohardt, actuel président de StrongFirst et ancien Navy SEAL. Il a découvert les Kettlebells lors de son déploiement en Irak avec un des membres de son peloton. Au cours de son déploiement, il n’avait pratiqué rien d’autre que des Swings, des Snatches et des Press avec un Kettlebell de 24 kg. Lorsqu’il est rentré, il s’est testé dans toutes sortes de compétitions de force et d’endurance. Il a a mimima maintenu ses performances – c’est-à-dire son temps sur 5 km et ses 25 tractions au poids du corps. A plusieurs reprises,...

Préparation physique : PPG, oui ; mouvements lestés, non !

Dans cet article, Tommy Blom, Senior SFG, Global Instructor de Krav Maga, CK-FMS, et combattant de MMA (3 – 0 – 0), propose son approche de la préparation physique au combat. Pour lui, une préparation physique qui passerait par des mouvements pratiqués avec des lests est inefficace. Il préfère travailler ou faire travailler ses élèves sur la technique pure et cantonner l’aspect préparation physique au combat à la PPG (Préparation Physique Générale). Ce n’est pas une réalité absolue, mais un point de vue… D’un expert qui a fait ses preuves.  A prendre au sérieux, donc.   ______________________________________________________________________________________ Utiliser les Kettlebells pour améliorer ses compétences dans le combat Par Tommy Blom, SFG Team Leader et combattant MMA Je vois souvent des pratiquants essayer de reproduire différentes techniques de combat lorsqu’ils cherchent à bâtir un programme de préparation spécifique au combat. La plupart du temps, ajouter du poids à la technique est contreproductif : cela ralentit et alourdit le mouvement alors qu’il devrait être rapide et léger et, surtout, cela détériore la technique. Cela n’arrivera pas si vous entrainez le mouvement pour lui-même et focalisez la préparation physique sur l’amélioration de la condition générale pour renforcer vos qualités athlétiques. Regardons ce qui peut être amélioré sur le plan physique pour améliorer vos aptitudes au combat : capacités anaérobiques ; force ; capacité à générer de la puissance explosive ; coordination entre les muscles autour des articulations ; mobilité ; capacité à respirer sous une charge. Tous ces points peuvent être améliorés en utilisant les techniques de base de l’entraînement hardstyle. Pourquoi n’utiliser que les bases ? Parce qu’ils améliorent toutes ces aptitudes physiques sans imiter une technique d’attaque en particulier. Les Mouvements balistiques offrent le meilleur entrainement possible pour développer la puissance explosive. Ils travaillent la coordination entre contraction et relâchement. Avec le lien kinétique, qui intervient lors du piétinement (« stomp ») statique, de l’extension explosive de la hanche et de la tension globale de tout le corps en haut du Swing, il se produit une vague d’énergie à travers tout le corps de la même manière que lorsqu’une personne frappe une cible, c’est à dire depuis le sol jusqu’à la partie du corps qui touche cette cible. L’autre avantage des mouvements balistiques hardstyle est qu’ils constituent un...