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Plus de Kime ? Plus de Swings !

Dans la communauté des pratiquants occidentaux d’arts martiaux japonais, le Kime est considéré comme l’expression de la puissance d’une technique de frappe ou de blocage. En réalité, ce n’est pas tout à fait exact, mais le Ki signifiant littéralement Energie, il est communément admis que Kime est l’action d’envoyer l’énergie vers l’adversaire. L’efficacité d’un coup n’est pas tant liée à l’impact, mais plutôt à l’onde de choc – donc l’énergie – transmise à l’intérieur du corps de l’adversaire. Dans leur recherche d’efficacité, tous les pratiquants d’arts martiaux travaillent pour développer leur « Kime ». Dans l’article ci-dessous, Jesse Enkamp indique que le Kime procède de l’alternance entre relâchement et contraction musculaire et de la coordination entre les deux. Le Swing, exercice balistique fondamental avec Kettlebells – considéré, selon les termes de Mark Reifkin, comme le centre de l’univers StrongFirst, est une illustration parfaite pour comprendre le concept du « Kime ». Travailler le Swing c’est donc travailler non seulement sa force et sa résistance cardio-vasculaire mais encore son Kime et donc l’efficacité martiale du pratiquant. Ce n’est pas pour rien si, pour les besoins de la préparation physique à leur système de close combat basé sur le karaté, les Spetsnaz ont codifié des exercices avec Kettlebells depuis les années 70 ! Ils avaient compris que l’efficacité au combat de leurs troupes serait largement améliorée par l’utilisation de cet outil de choix. Pourquoi le Swing et le Kime sont-ils liés ? Parce que les deux concepts procèdent de l’alternance entre relâchement et contraction musculaire et de leur coordination. Pour ce qui concerne le Kime, lisez l’article de Jesse ci-dessous. Pour ce qui concerne le Swing, vous devez comprendre que c’est une alternance entre : un hike pass : c’est le premier mouvement du Swing et la portion basse de toutes les répétitions. C’est ainsi qu’on l’appelle en raison de la similarité de la position avec celle du joueur de football américain qui passe le ballon entre ses jambes vers le Quaterback avant que ce dernier ne le passe lui-même à un receiver. Une planche debout : Vous savez, ce fameux exercice de gainage. Lorsqu’elle est bien faite, la planche suppose une forte contraction des cuisses, des fessiers, du grand droit et du transverse pour créer une véritable...

Le Gobelet Squat augmenté – Boostez la puissance de vos coups de pieds

Développer la puissance des jambes est indispensable pour la recherche du KO dans les disciplines qui l’autorisent. Qu’il s’agisse d’un coup de pied circulaire, d’un crochet ou d’une projection des hanches, l’efficacité du mouvement sera dans une large mesure fonction de la puissance délivrée par les jambes. Plus généralement, quel que soit l’art martial ou le sport de combat pratiqué qu’il soit de percussion ou de préhension, la solidité des jambes, la rapidité dans la prise d’appuis ou les changements de garde sont des qualités à développer sérieusement. C’est le Mawashi Geri asséné par Holm qui a eu raison de Rousey et a détrôné cette dernière. Lyoto Machida est connu pour délivrer des coups de pied circulaires au foie qui coupent littéralement ses adversaires en deux. Cela vaut même pour les spécialistes des katas (ou Tao lu, Poom se, etc…) qui doivent pouvoir compter sur des appuis sans faille pour des déplacements les plus rapides possibles et pour transférer le maximum de puissance dans les membres supérieurs et dégager une impression générale de maîtrise et de force. L’exercice fondamental pour le développement de la puissance des jambes et même, plus généralement, de l’ensemble du corps est le Squat. Il l’est d’ailleurs tellement qu’il est inné et non appris. Il suffit pour s’en convaincre d’observer un enfant en phase d’apprentissage de la station debout. C’est par le Squat qu’il se met debout et, une fois qu’il est à l’aise, c’est par le squat qu’il s’assied au sol. Et toute proportion gardée, l’effort qu’il fournit correspond à un développement de force et de puissance que peu d’athlètes arrivent à égaler. Or, avec le mode de vie moderne dans lequel l’être humain passe désormais 85 à 90% de son temps assis (au bureau, en réunion, à table, dans son canapé, dans les transports, en voiture, etc…), on a un peu tendance à « oublier » le Squat à force de ne pas le pratiquer. Et c’est bien dommage, parce que dès lors que c’est un mouvement fondamental du corps humain, il est bon pour tout le monde. Je répète : tout le monde. Ce n’est pas parce que certains se blessent au Squat que le Squat est mauvais (« pour les genoux, pour le dos, pour le …etc…. »). Le Squat...

Méthodes StrongFirst appliquées aux arts martiaux

Dans l’article traduit ci-dessous, Joey Glaser instructeur de Wing Chun (le style de Wu Shu pratiqué par Bruce Lee avant qu’il ne théorise sa méthode de Jeet Kune Do), propose de transposer des méthodes d’entraînement développées par Pavel Tsatsouline et utilisées par les pratiquants StrongFirst à l’entraînement spécifique aux arts martiaux. Dans le système StrongFirst, on rappelle que « Strength is a skill« . Il n’y a pas de traduction vraiment satisfaisante en français. Littéralement, cela signifie « la force est une compétence ». L’idée directrice est que l’acquisition de la force passe avant toute chose par la technique. Une fois que la technique est en place, on la teste avec une charge. Puis on peaufine la même technique avec cette charge jusqu’à ce qu’elle soit complètement acquise. Et on confronte à nouveau la technique à une nouvelle charge et ainsi de suite.   La technique étant fondamentale, elle ne doit pas se détériorer par la fatigue. En principe, on préconise donc systématiquement d’arrêter l’entraînement sur un mouvement donné avant la détérioration de la technique pour éviter de prendre de mauvaises habitudes. Le problème est que, pour acquérir la technique, il faut réaliser de nombreuses répétitions d’un mouvement. Certaines études considèrent que la technique est acquise à partir de 10.000 répétitions parfaites d’un même mouvement. On ne compte donc déjà pas les répétitions « déchet ». Cela fait donc un très gros volume de travail pour acquérir la technique avec une charge donnée. Et on sait que la fatigue nerveuse ou musculaire conduit invariablement à une détérioration de la technique. Pour réaliser ces 10.000 répétitions parfaites avec une charge donnée, il faut donc un certain nombre de séances qui devront se succéder à un rythme suffisant mais pas trop rapide puisque le temps de récupération entre les séances est également un paramètre fondamental. C’est en effet pendant cette récupération que le cerveau « enregistre » les schémas neuro-musculaires de la technique pratiquée. Elle est donc au moins aussi importante que le stimulus de l’entraînement lui-même qui, plus il est intense, plus il induit une besoin de récupération important. Pour assurer une progression à un rythme satisfaisant par rapport aux besoins d’une préparation physique en vue d’une échéance, ou simplement pour conserver la motivation...